L’espoir fait vivre… en bonne santé

Partie 1 « Ne jamais se résigner »

Apporter mon témoignage : comment j’ai vaincu ma Polyarthrite Rhumatoïde

Ma polyarthrite a été diagnostiquée quand j’avais 27 ans, aujourd’hui j’ai plus de 50 ans et tous mes symptômes douloureux ont disparu depuis longtemps, sans aucun médicament, sans aucun traitement.
Comme d’autres, j’ai connu le découragement et l’angoisse.
J’espère, en partageant mon expérience, redonner espoir à ceux qui souffrent de cette maladie très douloureuse et invalidante.

S’informer et ne jamais se décourager quoi qu’on vous dise !
Si je peux de nouveau vivre normalement, ce n’est pas par miracle… mais parce que j’ai fait le choix de modifier radicalement et définitivement mon régime alimentaire. Je ne prédis à personne qu’il ou elle aura les mêmes résultats que moi, mais il me semble important et utile de partager les informations que j’ai pu recueillir durant ce parcours du combattant.
Si je vais bien aujourd’hui, c’est parce que je n’ai pas voulu m’arrêter au verdict de la médecine conventionnelle, j’ai voulu m’informer, en savoir plus, chercher ailleurs les solutions qu’on ne me donnait pas. C’est le message que je souhaite faire passer : ne pas se décourager, chercher toujours plus d’informations, ne pas rester isolé et être acteur de sa propre santé.

Les rhumatismes… c’est pas une maladie de vieux ça ?

Lorsque les premiers symptômes douloureux se sont déclarés aux mains, j’ai 27 ans. Le diagnostic de Polyarthrite Rhumatoïde (PR) tombe et c’est l’apocalypse… Je suis graphiste-illustratrice de profession et je découvre que cette forme d’arthrite chronique très invalidante peut frapper des personnes entre 20 et 50 ans, voire même des enfants ! Les symptômes se sont ensuite étendus aux autres articulations (coudes, épaules, pieds, genoux, puis hanches) lors de poussées ultérieures.
Inutile de dire à ceux qui souffrent de cette maladie, le désarroi, pour ne pas dire le désespoir engendré par ces douleurs qui handicapent chaque articulation, vous réveillant parfois la nuit et vous interdisant au matin les gestes quotidiens comme ouvrir une bouteille ou se brosser les dents. Du jour au lendemain, vous voilà handicapé(e), dépendant(e).
Dur physiquement, mais aussi moralement, même pour moi qui avais la chance de ne pas vivre seule et de pouvoir me faire aider par mes proches.

Le parcours du combattant

Premier rendez-vous avec un rhumatologue de mon quartier. Tandis qu’il m’énumère doctement  les symptômes et conséquences de la PR, je l’écoute sagement en cachant dans mes manches mes mains enflées et douloureuses. Puis vient la liste de son arsenal médicamenteux plus ou moins agressif : cortisone, sels d’or, anti-inflammatoires et autres ponctions… Mon moral est déjà bien bas, mais je sors de la consultation encore plus accablée par l’avenir très peu réjouissant que m’a prédit ce spécialiste. Je devrais cependant remercier ce monsieur qui conclut notre entrevue sur un conseil (amical) qui stimule instantanément mon sens de la contradiction : « Je vous conseille de ne pas perdre votre temps, ni votre argent, à essayer d’autres méthodes ». Pour quelqu’un qui n’avait aucun espoir de guérison à m’offrir et me prédisait la chaise roulante à plus où moins long terme, ce n’était pour le moins, pas très modeste de sa part !
Déjà sensibilisée aux médecines dites «alternatives», je décide donc d’aller voir ailleurs.
Commence alors un long parcours… et après bien des pérégrinations, j’ai compris qu’il valait mieux avoir les bonnes adresses en médecine allopathique comme en médecine non conventionnelle.
Enfin, le destin me sourit quand je rencontre une rhumatologue homéopathe compétente qui m’amène à réfléchir sur mon régime alimentaire. Me voyant prête à faire des concessions en ce domaine, elle finit par me recommander de lire un ouvrage « L’alimentation ou la troisième médecine » écrit par un médecin immunologiste et à l’époque, maître de conférence à la faculté de médecine de Montpellier, le Dr Jean Seignalet.

L’espoir renaît

Au point où j’en étais, je n’avais rien à perdre. C’est dans la partie de son ouvrage consacré à la PR que j’apprends avec stupéfaction que le Dr Seignalet a mis au point ce régime hypotoxique depuis plus de dix ans à l’époque et obtient un taux de réussite de plus de 80% sur les malades atteints de PR !
Si c’est vrai, pourquoi n’en parle t-on pas ?
Le meilleur moyen est encore de juger par soi-même… Je décide donc d’entreprendre ce régime tout en continuant à avaler mes anti-inflammatoires.
Je supprime tous les produits laitiers que je remplace par du lait végétal (riz, soja, amande, noisette…). Je supprime également tous les produits à base de blé et autres céréales contenant du gluten (seigle, orge, avoine, millet…) et remplace la sacro-sainte farine de blé par des farines de riz, de sarrasin, de lentille, de lupin, de châtaigne… (et oui, tout cela existe).
Je supprime les modes de cuisson à très haute température (friture, autocuiseur, four…). J’adopte la cuisson à la vapeur douce (n’excédant pas 100°) et j’essaie de manger le plus de crudités possible.
S’il est vrai que cela demande de la volonté et une totale remise en question de toutes mes habitudes alimentaires, pouvoir revivre normalement… n’a pas de prix !
Deux mois plus tard, les symptômes s’atténuent, je décide d’arrêter les anti-inflammatoires (pour voir) ; les douleurs finissent par disparaître complètement.
Est-ce le hasard ou une période de rémission ? (ce que m’aurait dit à coup sûr ce bon rhumatologue de mon quartier).
A ce moment-là, je n’en sais rien, mais je vais bien et sans médicament… C’est merveilleux ! Je continue donc mon régime sans trop me poser de questions.

Expérience et confirmation

Je suis mon régime très sérieusement, jusqu’au jour où, un an plus tard, en vacances en Haute-Savoie avec des amis, je me laisse tenter par quelques bons fromages du terroir. Je suis en forme, je fais de longues randonnées dans la montagne et puis le fromage, ça a toujours été mon péché mignon. C’est encore meilleur avec du pain de campagne… je craque ! Le dernier jour, j’en remets une couche et j’avale goulûment un croissant au beurre avec mon café… pour tenter le diable, ou pour avoir la confirmation que j’attendais ?
La réponse est claire, le lendemain, alors que cela fait 7 jours que je fais un pied de nez à mon régime hypotoxique, le retour de flamme est sans pitié : une crise terrible me fait comprendre définitivement qu’il y a vraiment un lien de cause à effet. C’est bien le régime qui agit sur ma PR et je sais que c’est le choix à faire pour en être débarrassée.
Expérience qui me coûte à nouveau 3 mois de douleurs lancinantes et handicapantes pendant lesquels je jure de ne plus déroger à mon régime.
3 mois plus tard : retour à la normale.
J’ai la chance d’avoir cette solution à ma portée, je fais le choix définitif de la saisir !

Partie 2 «  Comprendre les raisons du silence »

S’informer et se prendre en charge

Ce n’est pas chose facile que de changer toutes ses habitudes alimentaires.
C’est donc primordial de comprendre pourquoi on fait ces sacrifices. Sans cette compréhension, il est très difficile, non seulement de ne pas faire d’erreur, mais aussi de tenir dans la durée. Le livre « L’alimentation ou la troisième médecine », de Jean Seignalet (Ed.François-Xavier de Guibert) dont une large partie est accessible à tous, explique clairement le mécanisme et le bien-fondé de ce régime.
Personnellement, cela m’a beaucoup aidée chaque fois que ma volonté fléchissait.
Aujourd’hui, j’ai complètement intégré ce changement d’alimentation et ce qui me paraissait insurmontable au début, me fait désormais sourire. Pourtant, je me suis rendue compte que tout le monde n’était pas prêt à ce « sacrifice ». Je ne juge pas… J’ai compris que nos habitudes alimentaires sont profondément ancrées en nous. Nous les avons acquises depuis notre plus tendre enfance et nous y sommes liés affectivement et culturellement.
Certains aliments, comme le blé et le lait, sont symboliquement liés à l’histoire de l’humanité et il est presque tabou de dire qu’ils peuvent aussi être nocifs pour notre santé.
De plus, on continue aujourd’hui encore à nous assener des contre-vérités nutritionnelles. Partout, on nous abreuve avec l’incontournable apport de calcium des produits laitiers, alors que quantité d’autres aliments comme les légumes verts, les graines oléagineuses ou les fruits secs, en possèdent beaucoup plus et avec une meilleure assimilation par notre organisme.
Il y a autant de calcium dans 75 g de purée d’épinards, 60 g de figues sèches ou 15 g de purée de sésame, que dans 100 ml de lait.

Mais pourquoi n’en parle t-on pas !

Ce silence intolérable et suspect, sur une alternative à l’efficacité scientifiquement avérée sur plus de 115 maladies dont beaucoup sont particulièrement graves et invalidantes, m’interpelle !

http://www.seignalet.fr/images/stories/pdf/tableau1.pdf

http://www.seignalet.fr/images/stories/pdf/tableau2.pdf

http://www.seignalet.fr/images/stories/pdf/tableau3.pdf

Pourquoi ne pas offrir cet outil supplémentaire à toutes les personnes souffrant de maladies aussi invalidantes ?
Tout cela me révolte et m’amène à me poser certaines questions.
La PR est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent. Elle touche en France plus de 300 000 personnes dont 30 000 souffrant d’une forme sévère.
J’entends parler de nouveaux traitements « miraculeux » au prix exorbitant et soi-disant avec moins d’effets secondaires (mais pourtant réservé aux formes les plus graves car ils augmentent les risques d’accidents infectieux, de tuberculose, de tumeur maligne, de trouble sanguin…). Quand on sait que certains malades prennent plus de 20 médicaments différents dont tous ont des effets secondaires parfois graves… c’est effectivement un progrès !
Mais dans toute cette « information » sur les progrès de la médecine, pas un mot sur les résultats du Dr Seignalet. Il doit bien y avoir une raison ?
Comme dans toute enquête, je commence à chercher à qui profite le crime et avec un peu de bon sens, j’en déduis que la logique de cette non-information est purement commerciale.
Tout d’abord, en se penchant sur la composition des aliments « cuisinés » que l’on trouve dans le commerce. Faites l’expérience et prenez le temps d’en lire la composition : neuf produits sur dix contiennent des produits laitiers et du blé, même là où ces ingrédients n’ont vraiment rien à faire, comme par exemple la poudre de lait  dans la paëlla !
La liste est longue… La France n’est-elle pas un gros producteur de lait et de blé ?
Ensuite, en y réfléchissant, depuis que je fais ce régime :

  • je suis en parfaite santé et n’achète plus aucun médicament
  • je ne passe plus d’examens médicaux
  • j’achète beaucoup plus de produits frais, moins onéreux que les plats cuisinés
  • globalement j’achète moins, car je privilégie la qualité à la quantité.

CQFD ?

Partager nos expériences, comprendre et agir

J’espère sincèrement que mon témoignage vous sera utile, qu’il vous donnera envie de vous informer et de chercher vos propres solutions. J’espère surtout que certains essaieront ce régime et qu’il leur sera aussi bénéfique qu’il l’a été pour moi.
Je serais heureuse d’avoir un retour d’informations des personnes concernées et de pouvoir donner et / ou recevoir plus d’informations
Aujourd’hui nous avons aussi la chance d’avoir accès à plein d’idées recettes simples et délicieuses, sans lait et sans gluten, en voici quelques-unes :

http://www.valeriecupillard.fr/

http://www.thierrysouccar.com/nutrition/solution/sans-gluten-et-sans-lait/index

http://sanslaitsansgluten.com/

https://cuisine-saine.fr/toutes-les-recettes-sans-gluten-ni-lait


 

A noter : Depuis le décès du Dr Seignalet en 2003, l’Association Seignalet a pris la relève et a créé un site très bien fait, afin de diffuser l’information au plus grand nombre. Vous y trouverez plein d’informations sérieuses et précieuses :

http://www.seignalet.fr/


 

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